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À Propos de Sophie URBANC

Depuis que je sais tenir un crayon, j'ai toujours dessiné.. C'est vers 18 ans que je m'engage plus sérieusement dans les domaines des arts plastiques, peinture, aquarelle, pastel. Elève d'artistes peintres, Arcabas (Atelier Eloge de la main), Max Terland (Grenoble), Gisèle Duittoz-Philippart (Arles).

Avant d'arriver à la mosaïque il y a quelques années, j'ai fréquenté des cours publics à l'Ecole des Beaux-arts de Grenoble, puis à la Fédération Compagnonnique des Métiers du Bâtiment d'Echirolles avec un CAP de peintre à la clé, et des expériences dans le domaine des effets décoratifs (faux bois, faux marbre, etc..).

Parallèlement, j'ai suivi un cursus universitaire dans le domaine de la sociologie des beaux-arts et de la culture et suis titulaire d'un Diplôme d'Etudes Approfondies de Recherche sur l'imaginaire.

Autodidacte en mosaïque, je me suis ensuite formée auprès de maîtres mosaïstes : Henri-Noël Aubry à la Maison de la Mosaïque Contemporaine de Paray Le Monial, puis en Italie, à Ravenne, avec Paolo Racagni.


​Le travail en mosaïque est un cheminement qui prend du temps. Il est plus lent qu'une aquarelle ou une peinture. Cela vient du procédé (découpe des tesselles et collage) mais aussi de l'exploration qui est mise en œuvre. Il faut associer des matériaux différents, les faire se dialoguer ensemble.

La réflexion et l'exploitation de l'imaginaire sont pour moi beaucoup plus importantes dans la mise en œuvre d'une mosaïque que dans une peinture. Je prends mon temps pour concevoir et choisir chacune des tesselles qui s'adapteront les unes à côté des autres, tout en révélant quelque chose au fur et à mesure. Je le vois comme un travail qui s'apparente à l'archéologie. L'œuvre se révèle petit à petit, morceau par morceau, avant de devenir un tout.

Mes sources d'inspiration sont diverses. Je peux m'inspirer d'une photographie, d'une peinture d'un artiste, ou il peut s'agir directement d'une vision imaginaire. Ce qui m'intéresse, c'est d'imaginer et d'envisager les matériaux que je pourrais utiliser et mettre en œuvre pour interpréter un sujet en flattant l'œil.

Il m'est arrivé de travailler également sur certains projets avec un autre artiste (Collectif SA). Il concevait par exemple un début d'œuvre (support + croquis), sur lequel je m'adaptais et progressais, avant que lui n'intervienne à nouveau, ou non, parfois en rajoutant d'autres éléments. C'était un dialogue, une discussion entre deux imaginaires, des associations d'idées, de fulgurances qui viennent se compléter, s'entremêler pour donner un métissage culturel et de matériaux.

Les thèmes de l'exploration, de l'expérimentation et du métissage culturel restent donc récurrents dans mes sources d'inspiration et de création.

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